souffrances des animaux dans les parcs zoologique

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FAITS
Les zoos devraient faire beaucoup plus attention au bien-être de leurs animaux et moins au nombre de visiteurs qu’ils reçoivent.

Depuis 1999, une législation existe qui impose des normes minimales pour la détention d’animaux sauvages dans les jardins zoologiques en Belgique. Cette réglementation vise à rendre impossible les nombreux abus et les situations déplorables révélées par GAIA. Mais une enquête de GAIA a démontré que ces normes ne satisfont pas aux besoins des animaux. La législation en matière de zoos n’est donc pas une garantie pour le bien-être des animaux. La situation est médiocre voire mauvaise surtout quand des animaux sauvages sont enfermés dans des cages et quand ils ne vivent pas dans un environnement enrichissant. De nombreux animaux démontrent un comportement dérangé. La recherche scientifique a démontré que les animaux sauvages qui évoluent à l’état naturel sur de vastes territoires (comme les éléphants, les tigres et les lions), éprouvent les plus grandes difficultés en captivité. Ils marchent continuellement de long en large, ou restent assis dans un coin sans bouger, de manière apathique. Ou ils se balancent de droite à gauche. Ce ne sont là que quelques exemples d’indicateurs apparents de stress, de dépression et d’ennui.

GAIA plaide pour que davantage de programmes enrichissants du comportement des animaux soient organisés lorsqu’ils séjournent à un endroit fixe afin de combattre l’ennui. Dans les cas les plus graves, l’eau à boire est sale ou il n’y en a même pas de prévue tandis que la nourriture qu’ils reçoivent n’est pas adaptée à leurs besoins et ne leur convient pas. Dans certains cas, nos observateurs ont constaté de graves négligences. Parfois, malgré l’interdiction, un contact direct entre l’animal sauvage et le public reste même possible alors qu'aucun encadrement n'est présent. Certains visiteurs nourrissent les animaux avec des aliments qui ne leur conviennent pas. L’aspect éducatif laisse aussi beaucoup à désirer puisque trop peu d’informations sur les conditions de vie des animaux en milieu naturel n’est fournie.

Le problème de la surpopulation est également un problème récurrent rencontré. Les exploitants de zoos laissent souvent leurs animaux se reproduire (les jeunes animaux sont d’un grand attrait pour le public) mais, après coup, ils ne savent pas quoi faire de ces jeunes. Les animaux d’origine ont donc encore moins de place vu que les jeunes se retrouvent dans leurs cages. Il arrive même que « faute d’espace » certains animaux soient euthanasiés.

Souvent les zoos invoquent l’argument qu’ils protègent les espèces menacées. Mais le fait est que la plupart des animaux en captivité ne seront jamais relâchés dans la nature. Les animaux doivent être protégés dans leur milieu naturel.De plus, il est beaucoup plus intéressant de regarder (une vidéo) des animaux dans leur habitat naturel quand on sait que l'on consacre à peine une minute à observer chaque animal dans un zoo.





GAIA EN ACTION
Des observateurs de GAIA se rendent régulièrement dans les zoos pour vérifier si les obligations légales sont respectées. Hélas, nous constatons encore beaucoup d’infractions et de négligences criantes. Pas un seul zoo en Belgique ne respecte la totalité des normes en vigueur et GAIA veut que cela change. Nous avons déjà obtenu quelques résultats :

• Grâce à GAIA, le Meli (devenu le Plopsaland, à La Panne) a cessé de détenir des animaux sauvages. Le Vijverhoeve à Ingelmunster a fait de même.
  
• Sous l’impulsion de GAIA, la Belgique s’est dotée d’une législation claire à laquelle les zoos doivent satisfaire. A commencer par la législation sur les zoos (1998) , celle-ci a ensuite été étendue avec les normes minimales pour les mammifères dans les jardins zoologiques (1999) , suivies plus tard par les normes minimales pour les oiseaux (2000) et les normes minimales pour les reptiles dans les jardins zoologiques (2004)
  
• Après des actions de protestation à répétition menées par GAIA, le zoo privé Wazoo, étant dans un état scandaleux, a fermé ses portes en 1999. GAIA a aussi réussi à faire fermer définitivement d’autres zoos épouvantables : Zoo Zwartberg, Zoo de Terdonk et Minizoo Sainte-Idesbald.
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• Au zoo d’Anvers, en concertation avec GAIA, Maaike, un chimpanzé femelle a été retirée de sa cage de quarantaine et réintroduite dans le groupe avec ses congénères. La vie de deux autres singes a bénéficié de meilleure condition de vie.
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• Une enquête de GAIA a établi que plusieurs années après la fixation des normes minimales légales aient été fixées, pas un seul zoo ne satisfait à ces normes.
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  À VOUS DE JOUER
  
  En fait, vous ne devez pas faire grand-chose. N’allez pas dans les zoos. Regardez plutôt les animaux dans leur environnement naturel. Un tigre dérangé, déprimé, qui marche continuellement de long en large n’est tout de même pas agréable à observer ? Si vous deviez néanmoins vous trouver dans un zoo, tenez-nous au courant des éventuels abus ou négligences que vous auriez constatées.
  
  RAPPORTS
  
  - L’application de la législation belge relative aux parcs zoologiques. Des parcs zoologiques en infraction GAIA 2003.
  
  - A review of the welfare of zoo elephants in Europe, RSPCA 2002
  
  - European zoos – behind the bars, RSPCA 1998
  
  - Des zoos dégénérés en Belgique. Zones sinistrées pour les animaux sauvages , GAIA 1995.