Les Delphinariums

La campagne de GAIA contre
les delphinariums

FAITS

Les dauphins en captivité passent leurs journées entières dans des bassins trop petits où ils s'ennuient fortement. Leur sourire éternel n'est qu'apparence, qu'ils soient nés captifs ou libres.
De plus en plus de dauphins naissent en captivité mais bon nombre sont encore capturés dans la nature. Ils sont capturés dans la nature pour finir par tourner en rond dans un bassin en béton et par réaliser des tours.
Une capture qui s'associe à beaucoup de violence. Les jeunes dauphins sont attirés dans des eaux peu profondes. Les mères observent désespérément leurs petits s'éloigner. Ceux-ci sont ceinturés et tirés hors de l'eau à l'aide de filets et de lassos spéciaux. Cette opération représente déjà à elle seule un traumatisme et beaucoup de stress. La rupture des liens familiaux peut avoir de graves conséquences pour des mammifères marins sociaux comme les dauphins qui entretiennent des rapports étroits avec leur groupe. Par conséquent, bon nombre d'entre eux ne survivent pas à la capture.

Les bassins en béton sont bien trop petits, dépourvus de poissons, de plantes et d'algues. Il leur manque de la place pour nager et pour plonger. Frustrés, la plupart des dauphins enfermés dans de telles conditons développent à terme un comportement anormal, névrotique, voire même apathique. Ils nagent en rond, font des mouvements brusques avec leur corps, expirent profondément, « quémandent », se jettent sans but sur le côté du bassin d'isolement, ouvrent à plusieurs reprises la bouche aux visiteurs, secouent la tête soudainement. Tous ces comportements bizarres témoignent d'un stress chronique et d'un mal-être chez les mammifères marins. En raison du confinement et d'un environnement restreint, un dauphin ne peut pas s'épanouïr conformément à ses besoins spécifiques. En captivité, les dauphins se poussent et se cognent entre eux avec leur nageoire. Un dauphin en captivité peut devenir dépressif à tel point qu'il ne reconnaît pas sa nourriture ou qu'il refuse de manger.

Dan la nature, les dauphins parcourent 50 à 100 km par jour et passent 80 à 90% de leur temps sous l'eau. Dans le delphinarium de Bruges par exemple, une partie du bassin principal fait 5,6 mètres de profondeur. Même si cela représente 60 cm de plus que ce que la loi impose, plonger à de telles profondeurs est à peine possible. En liberté, les dauphins vont jusqu'à 200 mètres de profondeur. Presque partout dans le monde, les exigences peu contraignantes imposées aux delphinariums et le manque de liberté de mouvement qui y règne mènent à des comportements anormaux comme rester des heures entières à la surface de l'eau (comportement apathique) ou nager constamment en faisant des ronds dans le même sens (comportement stéréotypique). Ce type de comportements est un signe de mal-être (stress, dépression et ennui), pouvant même parfois conduire jusqu'à la mort. Il peut exister d'autres causes de mortalités comme les blessures (entre autres dues au comportement agressif résultant de la proximité forcée avec d'autres individus et de l'impossibilité d'y échapper), le choque, l'ingestion d'objets étrangers, l'exposition à des substances chimiques, etc.

En savoir plus : voire le rapport du dr. Toni Frohoff.

GAIA EN ACTION

GAIA œuvre depuis des années pour que les dauphins ne souffrent plus dans les bassins et pour qu'il n'y ait plus de delphinariums en Belgique. Nous avons déjà pu obtenir quelques beaux résultats.

En 1998, le zoo d'Anvers ferme son delphinarium.
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En 2004, GAIA présente son rapport 'La tragédie derrière le sourire des dauphins'. A l'aide d'arguments solides et de faits irréfutables, le voile est levé sur le delphinarium qui est nettement remis en question.
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La Chambre adopte une résolution stipulant que la Belgique ne peut plus accueillir de delphinarium supplémentaire. Le Ministre doit aussi créer une commission spéciale pour améliorer les normes actuelles de détention des dauphins. Cette commission doit également comprendre des protecteurs des animaux : GAIA pose sa candidature.
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En 2005, GAIA a sollicité la venue de la delphinologue américaine, le Dr Toni Frohoff en Belgique pour y examiner le bien-être des dauphins présents dans le delphinarium de Bruges. Sa conclusion : la situation est inquiétante car le bien-être des dauphins de Bruges est sérieusement compromis.
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> lire l'aperçu complet

> lire le rapport du dr. Toni Frohoff: une étude menée par une biologiste américaine indépendante, qui fait autorité à travers le monde dans le domaine du bien-être des dauphins, confirme que la situation des dauphins du delphinarium de Bruges est très préoccupante.

A VOUS DE JOUER !

Ne visitez pas de delphinariums même en vacance.
Conseillez à votre famille et à vos amis de ne pas aller dans des delphinariums.
Soutenez notre campagne par un don.
Demandez-nous plus de dépliants sur les delphinariums et diffusez-les dans les écoles, les magasins naturels, les bibliothèques, les salles d'attente, etc.
Pour les parents : expliquez à vos enfants la souffrance des dauphins dans les delphinariums et aux enseignants pourquoi vous n'autorisez pas vos enfants a s'y rendre.
Pour les enfants : expliquez à vos parents/ vos instituteurs/institutrices que les dauphins sont malheureux en expliquez-leurs pourquoi vous ne voulez pas visiter un delphinarium.
Faites un beau dessin avec des dauphins et envoyez-le à GAIA.